samedi 28 avril 2012

Réaction en chaîne


Ce matin, il faisait beau, bon, il ne pleuvait pas, sans doute parce que l'un d'entre nous, pour ne pas citer un certain rondouillard, rouge sur le dessus, et franchement maladroit, s'est arrêté de chanter. Peut-être bien qu'il a une extinction de voix, ça me plairait vraiment beaucoup!
Donc j'ai fait une petite promenade à pattes, avec mon nouveau K-way jaune (je craignais une rechute de pluie car je n'avais pas eu la confirmation que la casserole de Glay avait bien perdu sa voix, et puis je voulais essayer ma nouvelle acquisition), et me dirigeais vers chez Gaku. En ce moment, il ne squatte ni chez moi, ni chez Manabu (puisque c'est lui qui squatte chez les gens), et comme il ne squatte pas chez KAZ (non, vraiment ce serait une drôle d'idée...), alors il est chez lui. Je voulais lui dire bonjour.
 J'arrive donc dans son quartier, qui est franchement... moche ! Il y a des poubelles partout, des affiches sur les murs, quand il n'y a pas de graffitis affreux, pour ne pas dire vulgaires (non, vraiment, la sorcière en porte-jarretelle avec son chapeau pointu et sa verrue sur le nez, ça me dégoute !), des bouteilles cassées, ou des moitiés de voitures brûlées ou dynamitées. Une chose est sûre, les fans n'iront pas le chercher là-bas le gros Gackto !

En marchant vers sa demeure (dont la façade, en fait, ressemble non pas à un château, comme on pourrait se l'imaginer, mais à...une ancienne boutique malfamée !), j’aperçus sur l'autre trottoir une personne qui marchait dans la même direction que moi avec un bouquet d’œillets blancs. Il sonna chez Gaku. "Mais pourquoi diable un homme apporte-t-il des fleurs à mon Gaku ? Et puis pourquoi des œillets blancs ?", pensais-je.

Je me cachais donc derrière une poubelle (peu importe laquelle, hein, elles sont toutes plus puantes les unes que les autres...) pour observer la scène.
L'homme sonna donc. Il se recula de la porte, fit deux trois tours sur lui-même, se frotta les mains, que je devinais fortement moites, sur son pantalon, attendit un peu et re-sonna de plus belle. On ouvrit la porte. Je ne voyais pas, de ma cachette stratégiquement choisie, qui avait ouvert. Toujours est-il que l'homme aux mains moites n'entra pas, même après avoir présenté son bouquet des fleurs. Si, quand même, à un moment celui qui a ouvert attrapa le bouquet... et le flanqua par terre ! Pfiouf~
Le sonneur récidiviste, après qu'on lui ait claqué la porte au nez (j'ai entendu des injures, ou bien c'est un de ces innombrables rats batifolants dans la poubelle qui a squeeké ??), resta immobile un instant, éclata en sanglots et parti en courant après avoir donné un coup de pieds dans une canette vide.

Cette fois j'ai vu qui c'était.
Bah non, ça m'étonne plus maintenant, l'histoire des fleurs.Un homme qui offre des fleurs à Gackto, c'était forcément Sugizo. Pis pour les œillets, c'est parce qu'il y a quelques jours, ils ont fait la fête ensemble, et ça a mal tourné. C'est d'ailleurs le genre de fête où il n'y a que des gens que tu ne peux pas voir en peinture, et où chacun raconte ses anecdotes fatigantes, où la boisson coule à flots et où Gackto fini pas faire un strip-tease sans demander l'avis de personne. Bon, mais ça encore, un peu d'habitude, beaucoup de patience, et beaucoup d'excuses aux voisins qui doivent entendre hurler Toshi (oui, qui dit "Sugizo" dit "tous les vieux croutons de son monde qu'il se trimballe 24h/24, 7j/7"). Je dis "hurler" mais je ne suis pas mauvaise langue. Non, il ne chantait pas, il criait parce quelqu'un avait critiqué son costume, comme quoi, vraiment, les rayures verticales, ça ne mincissait pas un homme, au contraire. Lui, il pensait que c'était contre lui. Boap...

Finalement, il met des costumes unis maintenant.
Oui, donc, cette petite bringue a mal fini. Jvous raconte.
Teru, qui n'avait trouvé personne pour garder ses canards pendant qu'il partait en week-end en amoureux (on se demande avec qui, hein, sincèrement...), les avait confiés, au hasard, à Gaku. Vous voyez déjà venir le malheur, je parie.
Bon, mais tout se serait bien passé si Sugi avait été subtil, et n'avait pas provoqué Gackto, qui, à ce moment-là, était un peu gai (ne pas confondre avec gay, qu'il est aussi mais pas qu'à ce moment-là), en duel au sabre. Non, pas "demain à l'aube" mais "maintenant, le temps que j'enlève ma chemise".




Remarque, la Layla n'a pas souffert, Sugizo lui a bien tranché le cou net. Sans bavure.

Bon alors je ne vous raconte pas : tâche de sang sur le tapis, comme par hasard le préféré de Gackto, des histoires à venir avec Teru, Sugi qui veut s'excuser, le rembourser, recoller la tête au canard (il est con quand il s'y met !), couvrir Gackto de baisers (sincèrement Sugi, ferme-là !) jusqu'à temps qu'il le pardonne, ou même s'il le faut, faire une Layla en papier mâché pour cacher le canaricide ! NON ! Sugi ! PENDS-TOI !

Voilà. Trois jours plus tard, je vois donc le coupable qui se ramène chez Gackto pour encore essayer de se faire pardonner. Gaku m'a avoué plus tard, qu'en fait, il renvoyait Sugi à chaque fois, mais c'est juste parce qu'il savait que comme ça, il reviendrait souvent chez lui, en fait jusqu'à temps qu'il soit pardonné, en que ça, Gackto, il aimait bien, parce que ça signifiait qu'on l'adulait. On a les raisonnements qu'on mérite.

Il a fini comme ça.


Il m'a aussi confié, que la sorcière avec sa verrue, vous savez, le graffiti sur le mur, ben c'était l'affiche du "Tour" de Manabu de l'année dernière. Bah moi, je pouvais pas le savoir.

"C'est plutôt TOI, la sorcière !", me dit Manabu vexé.

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 - Brève -
Un quadragénaire en garde à vue. Il aurait donné un coup de pied dans une canette vide, qui aurait atterri sur un chien qui dormait dans les environs, qui lui-même serait parti en trombe en couinant. Le chien traversant la route aurait fait peur à un cycliste, qui, ne pouvant freiner à temps, passa par dessus bord. L'automobiliste arrivant droit sur la scène, surpris pas la chute du cycliste, freina brusquement, provoquant un carambolage. Une grand-mère au cœur fragile, surprise par le bruit, s'effondra, entraînant dans sa chute un nourrisson faisant ses premiers pas. La mère de l'enfant se jeta sur son enfant pour le sauver de l'écrasement imminent, mais se tordit la cheville à cause de ses talons hauts. Après sa déclaration, l'auteur de ce malheureux carambolage aurait demandé à ce qu'on s'occupe d'envoyer des fleurs et une lettre d'excuse tous les jours à un "ami" pendant son séjour au poste "question de survie". La PETA a aussi déposé une plainte. La coloration des cheveux de l'homme arrêté serait en effet testée sur des animaux.

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